Marionnettiste
Samuel Beck est né en 1987 à Paris et vit aujourd’hui dans le Jura. Formé à l’École Supérieure Nationale des Arts de la Marionnette, il est aujourd'hui acteur-marionnettiste et enseigne aussi la marionnette à gaine.
Il a participé à plusieurs créations, dont, entres autres, 54x13 (2016) du Morbus Théâtre et Feuferouite (2021) de la Cie La Magouille. Collaborateur du Projet D depuis 2012 et la création de Carbone, il devient membre actif du collectif en 2016. Depuis, il prend part aux créations de La Traque, Lafleur et Sandrine sont dans la Rue, L’appel Sauvage et Barrage Barrage.
Il crée en 2012 le spectacle Le Grand-Guignol, qui se déclinera en une version en Belgique puis une autre en Allemagne. Il restera outre-Rhin pendant trois ans où il collaborera avec Stephanie Oberhoff, interviendra à la HMDK de Stuttgart, et créera le spectacle Wild Fings au Fitz. En 2019, il rencontre Alice Lescanne et Sonia Derzypolski et crée avec elles le spectacle Salut Public, toujours autour de la figure de Guignol.
Il intervient depuis 2012 au Théâtre aux Mains Nues pour y partager la manipulation de la marionnette à gaine. Il a aussi ponctuellement donné des stages au Théâtre de la Marionnette de Genève, à la HDMK de Stuttgart, à l’université de Levanger ainsi qu’à l’Espace Jéliote à Oloron Sainte-Marie.
Professeure en histoire et esthétique du théâtre contemporain, dramaturge et directrice du Laboratoire Passages XX -XXI
Attentive aux évolutions des langages, des formes, des techniques et des pratiques propres aux arts de la scène contemporains, et s’intéressant tout particulièrement aux phénomènes de décentrement (théorique, esthétique, actorial) qu’elles peuvent impliquer, elle s’attache dans ses travaux à en décrire les modalités, à en conceptualiser les enjeux, à en interroger la portée.
Par élargissements concentriques, trois grands domaines ont été au cœur de ses investigations : Théorie du personnage et des figures ; Théâtre de marionnettes, d’objets et de matières ; Intermédialités.
Entre 2014 et 2016, elle a mené à La Manufacture le projet Partition(s)-Objet et concept de la scène contemporaine. Depuis, elle a choisi de consacrer l’essentiel de ses recherches et de ses enseignements aux relations, à double sens, qui peuvent se nouer entre les arts de la scène et l’écologie.
Artiste chorégraphique, performeuse et pédagogue au CNSMDP
À l’issue d'une formation générale et universitaire orientée vers l’art et le corps, l’intérêt pour la danse Contact Improvisation, le croisement des disciplines, l’écho et la résonance en termes de physicalité, de poétique et de rapport à la gravité, à l'architecture et au contexte, l’emmène à participer en tant qu’interprète, depuis 1992, à de nombreuses créations alliant danse-théâtre, danse contemporaine, danse inclusive, danse-escalade, théâtre de rue, art-danse, danse-petite enfance et danse performative.
Elle favorise les collaborations artistiques concernant la mise en jeu du corps et l’écriture du mouvement pour des compagnies de théâtres, danse, cirque, et réalise des projets chorégraphiques au sein de différents collectifs, tout comme elle est invitée en tant qu’improvisatrice sur des évènements performatifs. Elle intervient régulièrement sur des projets de création ou de transmission qui prennent en compte des différences sensorielles ou cognitives. Depuis 1989, sa transmission se situe au croisement de la danse contemporaine et du Contact Improvisation, sous forme de cours, stages et ateliers pour un public divers, amateur et professionnel.
En 2013 elle obtient son certificat d’éducatrice en développement moteur du nourrisson en Body-Mind Centering®, auprès de SOMA. S'ensuit un cycle de formation au long cours en Mouvement Authentique avec M Whittlesey. La même année, elle rejoint l'équipe pédagogique au sein de la formation professionnalisante de danseureuses, au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, dans laquelle elle transmet le Contact Improvisation. Elle co-fonde l'association CI Partage basée à Paris.
Comédienne, dramaturge et docteure en Arts du spectacle
Formée au clown (parcours professionnel au Samovar), au chant et au théâtre corporel, Julie est également comédienne improvisatrice en milieu hospitalier (association Les Clowns de l’Espoir). Elle s’investit par ailleurs dans les milieux LGBTQI+ en animant des ateliers de pratique artistique pour et par des personnes queers et en inventant des formes spectaculaires offrant une visibilité à cette communauté.
Sa thèse soutenue en 2019 portait sur les écritures marionnettiques contemporaines. Depuis cette même année, elle est responsable artistique et metteuse en scène au sein du collectif Les Surpeuplées. Elle collabore avec d'autres compagnies en tant que dramaturge (Morbus Théâtre ; Friiix Club ; Cie Fleur Lemercier (La Flamme) ; Cie Infra).
Sculptrice, factrice de marionnettes
Après un diplôme des métiers d’art en sculpture, Amélie se spécialise dans la marionnette, cherchant à allier son goût pour le spectacle vivant à sa pratique de plasticienne.
Elle se forme à la construction auprès du facteur de marionnette Petr Rezac à Prague et poursuit ses recherches autour de l’objet manipulé en suivant le cursus d’acteur marionnettiste au Théâtre Chès Penses verte d’Amiens ou encore la formation « Mécanismes et petites machines de spectacle » au CFPTS.
En 2010, elle participe à l’ouverture d’un atelier partagé à Saint-Denis au sein du collectif La Briche qui rassemble une grande diversité de pratiques et d’artisans. Cette rencontre fait germer l’évènement La Briche Foraine en 2012 qui se poursuit depuis lors.
En parallèle, elle collabore avec différents artistes et compagnies en tant que plasticienne et factrice de marionnette, elle rejoint la compagnie des Anges au plafond en 2014 pour la création du spectacle RAGE et poursuit la recherche à leur côté, construit pour le metteur en scène Denis Podalydes, les compagnies La Collective, Changer l’air, Miel de lune, Papillons noir Théâtre ou encore le collectif marocain Éclat de lune.